Floriane Maels est née à Monaco, au cœur d'une famille dans laquelle l'art est familier. Son père en effet est un peintre connu de la région, et c'est tout naturellement qu'elle se met aux pinceaux, au crayon, à la glaise, dès son plus jeune âge.

Pour Floriane Maels, devenir artiste est davantage qu'une vocation, c'est une évidence, quelque chose d'aussi naturel que la respiration. D'ailleurs, elle ne ressentira pas le besoin de faire de longues études aux Beaux-arts : les bases techniques et la liberté d'être soi que lui insufflèrent ses parents auront suffi. L'envie de voyager, de découvrir de nouveaux horizons, et plus que tout, de créer, la poussent aux voyages et aux rencontres qui, au fond, sont sa véritable formation.

Peu de temps après ses études secondaires, elle part à Londres. Là-bas, puis plus tard à Paris, elle passe par différentes périodes, qui sont pour elle autant d'expérimentations artistiques : elle s'essaie à réaliser des panneaux décoratifs en verre brisé, puis s'essaie à peindre sur divers supports : bois, écorces, papier froissé. Elle perfectionne sa pratique à l'huile et à l'aquarelle, s'exerce au portrait. Pour elle, créer une oeuvre d'art relève davantage d'une joie profonde et véritable, d'un élan vitaliste que d'un « travail », ce terme induisant une sorte de souffrance dans la création dans laquelle elle ne se reconnaît pas.

En 1979, elle revient en France et s'installe à Paris, continuant de voyager et de peindre. C'est aussi à cette époque qu'elle s'initie à la sculpture et notamment au portrait sculpté (en bronze, terre cuite ou plâtre patiné) . L e directeur  d'une école d'art lui prête un atelier, tandis qu'un ancien élève de Paul Belmondo, convaincu de son talent, lui transmet amicalement quelques notions techniques.

Elle quitte Paris en 1985 pour s'installer à Eze, très beau village médiéval dans les Alpes-Maritimes, entre montagne et Méditerranée, dans lequel elle ouvre sa propre galerie afin d'y présenter ses travaux.

M. D.